Ballade pour une Pauline triste...
Tu regardes mon journal en noir et blanc
Il est vide et banal pour un enfant
Mais moi qui suis déjà grand
J'y vois des milliers de rêves cachés dedans
Pleure, pleure pleure
Il y a tant à pleurer
Pleure, pleure pleure
Petite abandonné
Nos cœurs voudraient donner
Mais le monde est si lourd à porter
Et il n'y a personne ici pour nous consoler
Reste, reste à côté de moi
Reste, reste moi aussi j'ai froid
Et peur, que tous les autres
Nous aient oubliés
Assis dans un coin d'ombre, on s'compte nos doigts
Je t'explique les secondes mais tu ne comprends pas
On a le cœur trop grand
Pour se mettre au piano
Tu mouilles les touches noires avec tes larmes
Ta bouche fait du drame, tes yeux font du charme
Et moi qui suis déjà grand
J'y vois des milliers de rêves cachés dedans
à 19:04